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Les Attentes Du Collaborateur Sont-elles Compatibles Avec Celles Du Responsable ?

Les attentes du collaborateur sont-elles compatibles avec celles du responsable ?

Quelle que soit la structure, quels que soient le niveau ou le positionnement d’un individu dans son environnement professionnel, chacun a souvent l’impression que la personne avec laquelle il doit travailler ne comprend pas ses attentes et que les éventuelles difficultés qu’il rencontre sont forcément du fait de « l’autre ».

A partir de ce constat, on peut se demander si cette insatisfaction ne vient pas tout simplement d’une incompréhension mutuelle et d’un manque de communication.

En effet, pour avoir testé de nombreuses fois l’expérience qui consiste à constituer deux groupes composés à la fois de collaborateurs et de responsables, et de demander à chaque groupe de réfléchir :
– dans un premier temps, aux attentes qu’un collaborateur peut avoir vis-à-vis de son responsable,
– dans un deuxième temps, aux attentes qu’un responsable peut avoir vis-à-vis de son collaborateur,
les aspirations montrent souvent une très grande réciprocité. Certes, certaines demandes sont évidemment liées au statut de chacun.

Un junior a besoin d’être formé et de profiter de l’expérience et de la méthodologie du senior. Tous les collaborateurs attendent de leurs responsables la capacité à organiser, planifier, donner les orientations et décider. Ils ont également besoin de sentir soutenus, valorisés en interne et en externe vis-à-vis-à-vis des clients et apprécient les témoignages de reconnaissance.

Un responsable demandera à un collaborateur, outre les qualités techniques requises, de le tenir informé du déroulement de ses travaux et de ses éventuelles difficultés sans attendre le dernier moment, de prendre en charge les missions qui lui sont déléguées et d’accepter les décisions prises.
Mais les autres attentes sont réellement compatibles. On peut les classer de la façon suivante :

Confiance : la relation de travail ne peut être efficace et satisfaisante qu’à partir du moment où chacun peut acquérir progressivement la confiance dans l’autre. Se montrer sincère et cohérent entre ses paroles et ses actions est la meilleure façon d’assoir sa légitimité et de se respecter.

Implication : la clé de l’efficacité et de fait, de la qualité, réside dans le partage, l’échange, l’interactivité et la diffusion régulière des informations. Chacun doit se montrer à l’écoute, disponible et concerné vis-à-vis de l’autre.

Autonomie définie : une des principales motivations d’une personne, qui exprime parallèlement le désir de progresser, est de disposer d’une certaine autonomie. L’autonomie passe par une délégation efficace de la part d’un responsable. Si ce dernier énonce clairement les règles du jeu, les objectifs et les moyens, exprime ses exigences sur le fond et surtout sur la forme (ne pas sous-estimer les « agacements » qui proviennent souvent des manies et autre « tics » de rédaction), l’efficacité sera démultipliée.

Accepter la critique : rien de pire que les « non dits », les situations de crises non exprimées et qui « pourrissent », et les frustrations non exprimées. Cela ne sert à rien de « ruminer » chacun dans son coin. Le fait de provoquer la discussion permet à tout coup de prendre conscience des difficultés, de se remettre en cause et de se mettre d’accord à deux sur les corrections et améliorations à mettre en œuvre.

Respecter le temps : tout le monde connait les règles et les bonnes pratiques de gestion du temps, qui consistent notamment à prévenir les interruptions et favoriser dans la journée quelques plages de concentration intense. Si chaque jour, on prévoit à deux les heures de rencontre et d’échange, si on fait attention à ne solliciter l’autre qu’à bon escient, chacun contribuera à la bonne gestion du temps, voire au gain de temps de l’autre.

En synthèse, une bonne communication réciproque permet l’adéquation entre les attentes de tous. Jouer les réciprocités, définir à deux le cadre des relations de travail, s’aider mutuellement pour gagner du temps, informer, exprimer et accepter les critiques, agir plutôt que subir, respecter l’autre en évitant de lui transmettre son propre stress, prendre en compte l’environnement comme une donnée et ne pas rejeter la faute sur le contexte ou sur les autres, chercher et trouver les solutions ensemble un problème, sont autant de postures qui favorisent les bonnes relations de travail et donc l’efficacité !

Annette Denis

Consultante

Finance et Ressources-Humaines

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