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Osez Les LegalTech !

Osez les LegalTech !

Il n’est plus besoin de démontrer l’importance du développement des technologies dans les divers domaines des services aux personnes et aux entreprises. Le droit n’échappe pas à cette lame de fond qui remet en cause les modèles anciens.

En fait, les legaltech ont deux objectifs principaux :

  1. Les outils digitaux vont permettre de créer des services nouveaux pour gérer la relation clients, permettant ainsi de créer des espaces dédiés aux clients et aux équipes du cabinet, via des plates formes collaboratives, améliorant et fluidifiant ainsi la communication et l’interopérabilité .
  2. Ils vont également contribuer à la stratégie de développement par la publicité et la communication sur les activités de l’ avocat, lui permettant ainsi de trouver de nouveaux prospects et clients, de nouveaux marchés. Les legaltech vont permettre d’élargir la base de clientèle du cabinet, aller proposer de nouvelles offres ou des offres existantes à un nouveau type de clients, d’autres marchés.

Un chemin vertueux vers la valeur ajoutée

L’avocat a tout à gagner à ne pas craindre l’arrivée des legaltech dans son univers quotidien, il doit bien au contraire les apprivoiser, les assimiler, se les approprier.

Contrairement à ce que pensaient les instances de la profession et un grand nombre de praticiens du droit, ces outils digitaux ne sont pas conçus pour remplacer l’avocat. Leur vocation est de contribuer à développer de nouvelles pratiques, à optimiser et rentabiliser certaines activités, à industrialiser certains domaines à faible valeur ajoutée. Les avocats et leurs équipes pourront  alors se consacrer à des tâches pour lesquelles le client aura un « ressenti valeur » bien supérieur et donc acceptera un niveau de facturation beaucoup plus élevé.

Le gain de productivité sera alors directement réinvesti dans la relation client et la recherche de nouvelles offres ou le partage des connaissances.

Les Legaltech mode d’emploi

De ce qui précédé, il est clair que la priorité absolue pour les avocats, les juristes et le personnel des cabinets, est aujourd’hui de se documenter et investir cet écosystème, ne serait-ce que pour avoir un vernis de compréhension. Bien comprendre les enjeux et les bénéfices qu’ils pourront en avoir.

Ce ne sera pas chose facile, pour une profession de tradition qui a, n’ayons pas peur de le dire, plus subi que souhaité cette révolution. Il faut impérativement mettre en place des sessions de formation dans les facultés de droit et les écoles du Barreau (à noter le travail remarquable de l’ERAGE à Strasbourg qui a créé une formation intitulée « l’avocat et le virage numérique » et l’IXAD à Lille qui organise en janvier 2018 son premier « forum du numérique ».

Les élèves et jeunes avocats ont là une magnifique occasion d’apporter aux plus anciennes générations de confrères, leur savoir-faire et leurs idées, de devenir force de proposition sur l’innovation dans les structures qui les emploient.

La profession est face à son destin : face au développement exponentiel de ces nouveaux outils et services, les professions du droit (mais également les divers acteurs de l’interprofessionnalité) se doivent de prendre leur destin à bras le corps au risque de devoir disparaître ou être marginalisés.

Alors osez ! emparez-vous du numérique et de la révolution digitale, intégrez les dans l’offre de votre cabinet (d’ailleurs les financiers n’attendent que cela de financer des projets innovants).

Michel Lehrer

Associé Gérant

Cession Acquisition Rapprochement
Business Développement

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